Le Grand Serre (2141m) par Cholonge
l’accès le plus direct au Grand Serre par son versant ouest (excepté bien sûr le tracé du kilomètre vertical).
Après une rude montée, … jusqu’au sommet
rando de 12 km , 1100 m D+ , 1100 m D-
Isère, Massif du Taillefer
Accès
Départ de Cholonge, que l’on atteint via la D115A depuis Laffrey.
Itinéraire
Le Grand Serre est un sommet que tous les Grenoblois voient lorsqu’ils jettent un œil vers le sud. Sa face ouest, herbeuse et peu accidentée, fait l’objet d’une course dite « kilomètre vertical ». Le chemin emprunté reste tout de même engageant dans sa première partie. À son sommet, le Grand Serre est un alpage qui offre une vue splendide sur le Taillefer, le Vercors et le Plateau Matheysin …
Au départ, le chemin est évident, on suit la piste permettant d’accéder au sommet. le sentier qui se dirige nord-est. est Large, celui-ci devient plus soutenu quand il atteint le lieu de départ du kilomètre vertical.
Poursuivre sur ce sentier jusqu’à atteindre un premier pré , repérer une sente peu marquée qui remonte nord-est et permet de monter directement entre le Bois Gobert et le Bois Bonnet . Dans les pentes herbeuses afin de rejoindre, à l’altitude 1473m, la piste carrossable.
Ensuite il suffit de suivre la piste et ses nombreux lacets pour atteindre le sommet du Grand Serre. Le cheminement se fait d’abord austère, puis devient plus agréable tandis que l’on gagne en altitude. Le dénivelé s’avale relativement rapidement grâce à la régularité de l’ascension.
Au Grand Serre, la vue sur le Thabor, le Taillefer, Belledonne, le Vercors et le plateau Matheysin est splendide .
Descente par le même itinéraire.
Passages Vertigineux : non
Problème d’orientation : Oui
Accessible en famille : Non
-Difficulté physique : niveau 4/5 difficile.
-La technicité : niveau 4/5 assez difficile ( l’utilisation des bâtons est nécessaire à l’équilibration )
-Le risque : niveau 4/5 élevé ( la configuration du terrain présente des accidents de relief notables, l’exposition au danger peut être qualifiée de possible et avérée). falaises …
Le parcours en crête est peu exposé, bien tracé par les passages humains et d’animaux aussi, on peut souvent suivre plusieurs traces, il faut choisir son chemin.
La vue est saisissante, que ce soit au loin sur les massifs environnants ou plus près sur les vallons, les falaises et les multiples bosses qui agrémentent ce massif.
Après une remontée dans la prairie nous gagnons le sommet, et la vue sur l’autre versant est superbe…
Pic de Bure, Obiou, lacs, barrière Est du Vercors, plaine grenobloise, Chartreuse, Belledonne, Taillefer, ils sont tous là ! survolées par une bande de vautours, magnifiques !
Parcours permanent de la Verticale du Grand Serre
Le parcours permanent de la Verticale du Grand Serre vous mènera du village de Cholonge au sommet du Grand Serre, 1000m plus haut, par le chemin le plus direct, c’est-à-dire tout droit. Des poteaux tous les 100m de dénivelé marquent votre progression
Type de clientèle : Niveau rouge – Difficile
Distance : 2 km
Dénivellation positive : 1000 m
Cotation : Niveau rouge – Difficile
La verticale du Grand Serre est créée en 2010 par le club Dauphiné Ski Alpinisme. Alors que les épreuves de kilomètre vertical sont encore rares en France, les organisateurs imaginent un tracé où il est possible de voir les concurrents sur la quasi-totalité du parcours. Ils choisissent les pentes herbeuses du Grand Serre et y tracent un parcours rectiligne long de seulement 1 811 m faisant de l’épreuve le kilomètre vertical le plus raide au monde. Les premiers vainqueurs sont le grimpeur Serge Garnier et la skieuse-alpiniste Valentine Fabre1,2.
En 2013, des chutes de neige sur le Grand Serre contraignent les organisateurs à reporter la manifestation en septembre, organisée habituellement fin mai3. À cette occasion, un parcours permanent est inauguré4. En septembre 2015, Kilian Jornet donne ses premières « lettres de noblesse » à ce KV en réalisant 30 min 25 s lors de sa venue[réf. souhaitée].
L’épreuve rejoint le calendrier du Vertical Kilometer World Circuit lors de la saison inaugurale en 20175.
En 2018, la Française Axelle Mollaret bat le record du monde féminin de la discipline en 34 min 36 s6. Elle améliore son record l’année suivante en l’abaissant à 34 min 1 s7.
ÉQUIPEMENT :
– sac à dos 10 à 35 litres
– chaussures de marche à tige montante et semelles crantées antidérapantes
– sachet pour rapporter les déchets, papier toilette
– vêtements de rechange
– protections solaires
– trousse de premiers soins, couverture de survie
– sifflet
– couteau multifonctions
– bâtons de randonnée
– 2 sangles cousues de 3 m, largeur 2 ou 3 cm + 3 mousquetons à
ouverture rapide et sécurité par vis ( pour fabriquer un harnais de
sécurité ) si besoin .
– téléphone portable
MATÉRIEL SUPPLÉMENTAIRE :
– appareil photo, GPS, …
NOTE : LES BESOINS ALIMENTAIRES
nourritures : 8.3 x ( poids avec sac à dos :80 kgs ) x 7 H = 4648 kcal
+ besoin énergétiques ( Thermorégulation ) = 2500 kcal.
Total = 4648 + 2500 = 7148 kcal ( 7000 ) kcal
note : les besoins en boissons
– eau : 0.4 litres / heure = soit 3 litres + repas
Le Mont Aiguille et le Vercors
Qu’on l’admire en passant, qu’on le contemple au loin ou du pied de sa masse imposante, le Mont Aiguille ne peut laisser indifférent !
Le Mont Aiguille est situé dans le Trièves, sur la commune de Chichilianne au sud de Grenoble (en Isère (38), dans la région Auvergne Rhône Alpes). Il est considéré comme l’une des 7 merveilles du Dauphiné, et pour certains, il est parfois qualifié de “la plus belle montagne du Monde” !
Découvrez l’histoire de ce monument calcaire, aiguille de pierre détachée du massif du Vercors et site préservé riche en faune et en flore rare. Tenterez-vous l’ascension ? Ou en ferez-vous le tour pour apprécier les différentes facettes du “Mont Inaccessible ?”
Le Mont Aiguille culmine à 2087 mètres. C’est un peu moins que le Le Grand-Veymont, autre sommet marquant du Trièves, qui est aussi le point culminant du massif du Vercors (2341 mètres) et qui domine le Balcon Est.
Le saviez-vous ? En 1940, la partie haute du Mont Aiguille s’est effondrée, perdant ainsi 11 mètres d’altitude.
Le Mont Aiguille, berceau de l’alpinisme
Le Mont Aiguille, autrefois appelé “Mont Inaccessible”, a une histoire peu commune. On considère que sa première ascension, le 26 juin 1492, marque la naissance de l’alpinisme ! L’expédition d’Antoine de Ville, à l’aide d’échelles et de pitons fut la première à poser le pied au sommet du “chicot” qui fut ensuite baptisé “Aiguille-Fort”.
Certains ont tenté d’y atterrir en avion, comme Henri Giraud, aviateur hors pair et chef pilote à l’Aéro-Club du Dauphiné qui en 1957 réalisa l’exploit de se poser sur la prairie sommitale. Il fut d’ailleurs le seul à l’accomplir, avec ou sans passagers.